Le topo géant de Michèle dopée par Compostelle !
Hier, à Laviron, il fallait des skis, aujourd'hui les bâtons étaient suffisants.
Ouf, Claudine et Hervé peuvent respirer : déjà reportée 2 fois, cette fois,
la randonnée a bien eu lieu. Entre nuages et soleil, une température quelque peu
hivernale mais pas de giboulées, sans doute cause de défection d'un grand nombre
d'entre-nous, seulement 12 randonneurs ont arpenté les environs de
Laviron.
Tout de suite on grimpe en direction de la grotte des Bougeottes
nichée dans les bois; chargée d'histoire, elle servit de refuge pendant des
époques troubles : guerre de 10 ans et révolution. Trois courageux, dont Dédé
qui a du manger du cheval au petit déjeuner ! vont même jusqu'à se glisser à
tâtons dans le boyau d'ouverture jusqu'à une grande salle.
La pause midi se
fera dans une petite clairière où des troncs feront office de bancs. Soupe et
boissons chaudes furent bien appréciées.
On ne s'éternise pas, on repart par
les fermes Jacquet et d'Armont avant d'emprunter un sentier de découverte :
espèces d'arbres, d'arbustes et leurs fruits. Mais là, faut s'attaquer à la face
Nord du Peu qui culmine à 860°, c'est peu dire... mais quel point de vue. Le
panorama y est grandiose, il s'étend à 270° sur les contrées environnantes et
plus lointaines : les 27 clochers du Doubs, la chaîne du Lomont avec ses
éoliennes, la vallée du Doubs et de la Haute-Saône, les Vosges, la chaîne du
Jura, les Alpes Suisses, la forêt Noire et, même les Alpes... faudrait peut-être
ajuster vos lunettes !!!
Un dernier petit arrêt vers la table d'orientation
afin de se familiariser avec les villages alentours et d'entamer la descente
vers les villages de Petit Laviron et Laviron et finir de tourner en
rond.
Belle région, belle balade où seules les pétales des cerisiers en
fleurs tournoyaient au dessus de nos têtes.